Enfin, on essaie d’équilibrer nos convictions bio-écolo avec notre budget … et ce n’est pas toujours évident !
Les enfants savent qu’on achète un maximum de produits frais biologiques : fruits, légumes et produits laitiers et oeufs, pour plusieurs raisons qu’on leur explique très facilement :
– parce qu’il y a moins d’engrais chimiques pour faire pousser les plantes plus vite, qui polluent la terre
– parce qu’il y a moins de pesticides qui empêchent les petites bêtes de venir sur les plantes, des produits très mauvais pour notre santé à nous et celle des petites bêtes
– parce qu’on respecte les saisons de production, et les lieux de récolte. Pas trop le choux pour les bananes, mais pour le reste on cherche du local
– parce que les animaux donnant du bio vivent en plein air une grande partie du temps, ils ne sont pas enfermés dans des cages minuscules. Et ça c’est un sacré argument pour les enfants !
Evidemment, on commence à parler du commerce équitable, mais là ça se complique …
Et chez vous, vous faites comment ?
On mange bio aussi, à près de 80 %. Et on le fait à travers une acp (agriculture contractuelle de proximité), et ça nous coûte bien moins cher que dans la grande distribution (près de 30 % de différence de prix, en Suisse romande).
On a essayé les paniers à commander à l’avance, dont on ne connait pas le contenu, mais on avait tendance à gâcher (genre les choux en hiver), du coup, on n’a pas trouvé d’autre solution que le magasin bio du coin pour le moment …
Le bio n’est pas forcément moins cher, si on calcule bien. 2videmement, il y différentes sortes de « bio ». Si comme tu en parles, tu fais attention au local, etc, c’est bien. j’ai été effaré de voir des pommes « bio » d’Argentine distribuées en Monoprix ! Bio d’accord, mais intelligent aussi ! Après, il vaut mieux aussi acheter des produits basiques et pas trop transformés que des plats préparés (cela existe en bio aussi, il faut bien faire du commerce…).
On peut s’en sortir pour pas tellement plus cher comme cela, en n’étant pas intégriste, non plus. Bon courage!
Et oui, le bio devient aussi un commerce avec son marketing et ses aberrations !
Nous aussi fait très attention à ce que l’on mange et on privilégie les produits bio produits dans notre région… mais on ne mange pas pour autant du « bio » qui vient de loin ou du « bio » transformé. On adhère à une AMAP (assos pour le maintien d’une agriculture paysanne) et on va toutes les semaines chercher nos légumes, nos œufs et nos produits laitiers. Les enfants savent qu’on ne mange pas n’importe quoi.
Pour nous ça ne coûte pas plus cher, parce que nous achetons uniquement des produits de base que l’on cuisine.