Comment choisir les cosmétiques pour enfants ?

Chez nous, on essaie au maximum de ne pas acheter des produits cosmétiques des marques vendues dans les supermarchés, comme L’Oréal, Garnier et cie …

D’une part pour des raisons bio-écolo évidentes, mais aussi pour tenter de résister au quasi monopole de ces marques, parfois aux pratiques éthiques douteuses.

Alors, facile à faire pour moi, ce sont mes convictions, mais parfois compliqué à expliquer à mes fifilles qui grandissent.

Un argument fait mouche : on achète des produits non testés sur les animaux ! J’ai bien expliqué que pour ce shampooing à la fraise (qui ne contient absolument rien qui ressemble à une fraise par ailleurs), certaines personnes utilisent des animaux (souris par exemple), et s’en servent pour voir si leurs produits sont bons pour la peau. Mes filles ont très bien compris qu’on n’avait pas besoin de mettre un petit animal en cage et de le faire souffrir pour se laver les cheveux !

En plus, ça pue et c’est « rose pour les filles ». Tout ce que j’aime …

Et ça vaut pour le dentifrice, le gel douche …

D’un autre côté, j’ai bien dit qu’on testait parfois les médicaments sur les animaux, mais que c’était pour la santé, et qu’on n’avait parfois pas le choix !

Un autre argument qui fonctionne : il n’y a pas de produits naturels, alors qu’à la maison on peut en utiliser (il y en a même qui sentent bon !). Du coup, elles adorent le masque pour les cheveux à l’huile coco (juste de l’huile coco et c’est tout).

Et puis j’ai commencé à parler avec les deux aînées des risques pour la santé, et de notre responsabilité de consommateurs refléchis et avertis …

Que des discussions passionnantes au dîner 🙂

Voici quelques-uns de mes critères pour choisir des cosmétiques pour les enfants :

• pas de paraben, sels d’aluminium, …
• label bio ou équivalent
• le moins possible d’ingrédients
• pas d’achat au SUPERMARCHE
• des lingettes lavables en coton (le rêve)
• ma super pharmacienne et ma super vendeuse du magasin bio 🙂

Et vous, vous faites comment chez vous ?

Se poser la question des sources

Et bien je vais vous révéler un truc : il ne faut pas croire tout ce qu’on trouve sur le net ni ce qu’on voit à la télé !

En allant sur facebook cet après-midi, j’ai pris le temps lire les soi-disant « news » relayées par des sites qui se revendiquent sites d’infos, et qui ne sont au mieux que des blagues, au pire des torchons.

Le problème, c’est que nos enfants ont tendance à croire tout ce qu’ils lisent, et à le relayer, surtout chez les ados.

Alors, c’est à nous de les aider à trier toutes ces infos, et à prendre des précautions sur le contenu de ce qu’ils choisissent de partager. Ne pas participer à répandre des rumeurs est aussi in choix, apprendre à y résister ça s’éduque.

Mais comment savoir si c’est vrai ou pas ?

D’accord, souvent c’est pour faire des blagues … Mais ça propage aussi de fausses infos !

1. Les fautes d’orthographe … Si dès la première ligne on trouve 3 fautes, c’est très mauvais signe, et ça donne une idée du professionnalisme de l’auteur. Pas de majuscule pour les noms propres non plus !

2. L’adresse du site source : si ça ressemble à une vraie adresse, mais avec quelques modifs, c’est aussi très mauvais signe

3. Les photos sont pourries !

4. Le texte commence par « URGENT », ou « REVELATION !! » non mais sans blague …

5. Le titre est très (voire trop) accrocheur

Dons régulièrement, on peut faire un tour sur facebook ou autre avec nos enfants, et regarder ensemble ce qui est douteux, vérifier les sources, chercher sur des sites dont on connait le sérieux une confirmation de l’info trouvée.

Et puis il y a des très bons sites qui repértorient tous les « canulars » trouvés sur le net, ça s’appelle des hoax : hoaxbuster, ou hoaxkiller. On entre le sujet de l’info à vérifier, et le site vous prévient si des internautes ont signalé ce sujet comme non vérifié ou douteux.

A quoi tu joues ? dans Télérama :)

Grâce à la polémique en cours, on parle enfin de livres intéressants et novateurs, surtout en matière de sexisme.
Alors quel bonheur de découvrir que Télérama publie un article dithyrambique sur ce livre dont on avait déjà parlé sur le blog ici et qui est effectivement très drôle et permet de discuter de sexisme à la maison.

Sinon, un très bon article sur le métier d’éditrice de livres pour enfants et les difficultés qui y sont liées en ce moment 😦

Non testé sur les animaux

Chez nous, on essaie au maximum de ne pas acheter des produits cosmétiques des marques vendues dans les supermarchés, comme L’Oréal, Garnier et cie …

D’une part pour des raisons bio-écolo évidentes, mais aussi pour tenter de résister au quasi monopole de ces marques, parfois aux pratiques éthiques douteuses.

Alors, facile à faire pour moi, ce sont mes convictions, mais compliqué à expliquer à mes fifilles.

Un argument fait mouche : on achète des produits non testés sur les animaux ! J’ai bien expliqué que pour ce shampooing à la fraise (qui ne contient absolument rien qui ressemble à une fraise par ailleurs), certaines personnes utilisent des animaux (souris par exemple), et s’en servent pour voir si leurs produits sont bons pour la peau. Mes filles ont très bien compris qu’on n’avait pas besoin de mettre un petit animal en cage et de le faire souffrir pour se laver les cheveux !

En plus, ça pue et c’est « rose pour les filles ». Tout ce que j’aime …

Et ça vaut pour le dentifrice, le gel douche …

D’un autre côté, j’ai bien dit qu’on testait parfois les médicaments sur les animaux, mais que c’était pour la santé, et qu’on n’avait parfois pas le choix !

Les garçons, ça ne pleure pas …

Les garçons, ça ne pleure pas, ça ne sait pas danser, ça ne joue pas à la dinette.

Les filles, ça ne sait pas bricoler, ça ne joue pas au foot, ça ne peut pas piloter des avions …

Vous avez eu une petite frayeur, avouez- le ! Je vous cite juste quelques extraits de ce livre parfait sur les stéréotypes sexistes qu’on a tendance à véhiculer auprès de nos enfants, ou que la société véhicule …

BabyNes, le biberon en capsules

En lisant lemonde.fr ce matin, (ouais, je lis le monde, la classe, non ?), j’ai découvert que Georges Clooney himself pouvait venir préparer le bib de ton bébé, même la nuit.

Bon, même si je ne suis plus concernée par le choix biberon ou sein, ni même lait en poudre ou liquide, ma première réaction a été de me dire « génial !! ».

Chez nous, on mange bio !

Enfin, on essaie d’équilibrer nos convictions bio-écolo avec notre budget … et ce n’est pas toujours évident !

Les enfants savent qu’on achète un maximum de produits frais biologiques : fruits, légumes et produits laitiers et oeufs, pour plusieurs raisons qu’on leur explique très facilement :

Les mères, dans la pub / les VI

Ou le sexisme dans la pub, et son influence …

J’ai le plaisir de vous présenter ce livre co-écrit par une amie, sur le sexisme dans la pub. Evidemment, j’ai sélectionné un passage sur le rôle de la mère dans la famille, et les stéréotypes sexuels véhiculés dans les pubs  destinées aux jeunes parents.

Eduquer leur regard de consommateur

Discussion entre ma fille de 6 ans et moi-même, alors qu’elle regardait la télé :

« Tu sais à quoi sert la publicité ? A obliger les gens à acheter des choses dont ils n’ont pas besoin. Et oui, et leur faire croire que c’est bon pour eux. Exemple de jouets (me souviens plus du nom) sur Gulli, on parle de jouets pour lesquels on ne voit pas de pub et qui sont très bien et pas chers aussi, par exemple les fausses araignées souples qu’on a achetées pour l’anniversaire d’un copain ! »

10 ptits pingouins autour du monde

Voici le dernier album de la série des p’tits pingouins, qui découvrent le monde et enchaine les catastrophes. Moralité : les pingouins sont faits pour vivre sur la banquise, donc on les laisse où ils sont, et pareil pour les autres animaux.