Fac de psycho ?

Je prends rarement le temps de parler de moi sur ce blog, mais je le fais aujourd’hui pour une raison bien précise :

Je m’inscris pour la rentrée en licence de psycho !!!!

Et je suis dans le même état qu’une gamine qui se prépare pour sa première boum : impatiente, enthousiaste, un peu inquiète, et folle de joie !

Des heures de travail à venir, de lectures, de réflexions, d’analyses, de questions, … et une pointe de masochisme 😉 Enfin si je suis effectivement prise, tout n’est pas encore joué !

La tenue de ce blog aura vraiment été un support passionnant pour la réflexion me menant à cette formation, la découverte de plein de personnes virtuelles, et la confrontation avec leurs lectures et leurs points de vue.

J’espère arriver à continuer de tenir ce blog, certainement moins régulièrement, et pourquoi pas permettre à d’autres blogueuses de s’exprimer ici  (des volontaires ?) …

Au bonheur des comptines / VI

ou la comptine, c’est du rythme et le rythme, c’est la vie …

Les comptines possèdent la grâce de l’enfance, sa légèreté et sa profondeur, elles ont l’art de dire des choses grave sur un mode chantant et dansant. De leur légèreté elles remuent des émotions profondes et savent rejoindre chez l’enfant une source vive qui ne demandait qu’à s’épancher.

Bébé ne veut pas aller au bain !

Le bain, c’est le plus souvent un plaisir,alors parfois ça se complique ? On entend des hurlements non-stop, des crispations, et ça peut vite devenir un cauchemar pour tout le monde …

C’est pourquoi le refus qu’ils y marquent parfois n’est jamais à prendre comme un caprice ou comme un effet de l’exercice de leur toute puissance. Ce refus peut avoir toutes sortes de causes qui ne sont pas toujours faciles à identifier.

Etre bien à l’école – Les Vendredis Intellos

Pour ma 10ème participation aux VI, j’ai eu envie de parler d’un sujet qui me tient à coeur : le bien-être à l’école.

Un peu en réaction aux propos d’une amie très inquiète parce que la maîtresse de son petit de 3 ans l’avait convoquée il y a peu, parce qu’il ne s’adressait pas directement à sa maîtresse, ce qui a priori n’avait rien d’alarmant.

Un peu aussi en pensant à Mme Déjantée et ses mésaventures avec l’école de son aîné…

Voici un extrait du billet, le reste est sur le blog des Vendredis Intellos !

L’objectif premier de l’année de petite section, c’est d’être bien à l’école, d’y aller avec plaisir et d’y prendre du plaisir. C’est à cette condition qu’on peut s’investir dans les activités et les relations aux autres, et donc acquérir des compétences. C’est un objectif de fin d’année scolaire, c’est-à-dire qu’on tend vers cet état d’esprit, on le vise, ce n’est pas un acquis dès le début. Donc, oui, les petits pleurent souvent le matin, et c’est vrai que c’est un dur travail d’équilibriste en tant que parents de trouver l’alchimie parfaite entre « J’entends bien que tu es triste » et « mais je te laisse parce que c’est bon pour toi (et pour moi) ».

Le Père Noël, selon Bettelheim

Moi qui ne suis pas toujours très à l’aise avec cette histoire du Père Noël, qui soi-disant descend par la cheminée et ainsi de suite, j’ai lu ce passage de Bettelheim qui a été une évidence, une révélation.

Vous trouverez la suite de ce billet sur les Vendredis Intellos :

Se souvenir de son enfance … pour mieux comprendre son enfant

Bruno Bettelheim, Pour être des parents acceptables

Avec un titre aussi drôle, j’ai forcément été attirée par ce livre de Bruno Bettelheim, bien plus connu pour Psychanalyse des contes de fées. Et je n’ai pas été déçue par le contenu, du moins le début (pas fini de le lire, la honte !). En anglais A good enough parent, beaucoup moins drôle, mais peut-être plus clair, un parent suffisant. Qu’est ce qui est indispensable à la bonne croissance affective et émotionnelle d’un enfant ?

Tout comprendre, pas tout permettre

«  Il y a un « avant Dolto » et un « après Dolto ». Françoise Dolto a entraîné une révolution dans le rapport entre enfants et parents, comparable à celle qu’avait menée Jean-Jacques Rousseau. Grâce au philosophe, on a enlevé aux enfants le maillot qui les étouffait. La psychanalyste, elle, leur a ôté le maillot psychique qui les empêchait d’être écoutés.

L’enfant : un métaphysicien, doublé d’un fin stratège

« C’est quoi, un enfant ?

Un métaphysicien, doublé d’un fin stratège …

Car c’est exactement ça qu’il est, l’enfant : un révélateur de problèmes et / ou une source de problèmes, comme on le voudra. Un individu qui n’arrête pas de questionner et de se questionner. Autrement dit un métaphysicien. Un admirable métaphysicien. Un métaphysicien branché exclusivement sur la vie bouillonnante qui a éclos en lui et qui le remplit d’une joie si grande qu’il investit massivement en repérant très tôt sa source, sa force, sa violence, et la manière plus ou moins satisfaisante dont elle vient jusqu’à lui. « 

Voilà un de mes livres de chevet (à côté de Dolto bien sûr!): Aldo Naouri : Eduquer ses enfants, l’urgence aujourd’hui.

Lorsque l’enfant paraît, Dolto

« Tu vois, nous t’attendions !  Vous savez, autrefois, tout le monde vivait dans la salle commune, la seule qui était chauffée, et le berceau était là. Ces enfants devenaient beaucoup plus sociaux que les enfants d’aujourd’hui, qui sont trop protégés du bruit de la famille. Il ne faut pas oublier, que, in utero, l’enfant est mêlé à la vie de sa mère ; il entend aussi la voix de son père. Il entend, in utero. L’audition y est parfaite. Surtout vers la fin, il entend tout. Et tout d’un coup, à la naissance, ce sont les grands bruits qui arrivent. Il a besoin très vite d’entendre la voix modulée de sa mère, qu’il reconnaît, ainsi que la voix de son père. Je crois que le premier colloque du bébé, dans les bras de sa mère, est important : « Tu vois, nous t’attendions » »

Montessori : éduquer l’enfant et transformer le monde …

« Maria Montessori voyait l’enfant comme le bâtisseur de l’avenir, du futur, comme un lien entre les générations, et le seul capable d’agir sur le monde, pour le meilleur et pour le pire. Et son idée sociale était qu’en aidant l’enfant à développer pleinement ses potentialités, grâce à l’activité autonome, qu’elle soit physique, sensorielle, intellectuelle, manuelle ou sociale, on aidait, même de façon modeste, au développement d’une monde plus pacifiste et plus harmonieux. »

C’est trop beau, et ce n’est pas de moi, mais de Philippe Meirieu dans  Maria Montessori, Peut-on apprendre à être autonome ?